Les charges et les taxes pour l’achat d’une parcelle en PRL


Les parcs résidentiels de loisirs ou PRL sont des domaines parfaitement aménagés, disposant de voies de circulations, de parkings, d’espaces verts, et proposant diverses prestations et équipements. On y trouve également de spacieuses parcelles où camping-cars et caravanes peuvent librement stationner, ainsi que des mobile-homes et habitations légères de loisirs de type chalets, bungalows ou lodges. Si l’acquéreur d’une parcelle PRL est exonéré de la taxe d’habitation, il doit s’acquitter d’autres taxes et de diverses charges.

Les taxes et charges dont doit s’acquitter un propriétaire d’une parcelle PRL

Il est important de noter d’emblée qu’une parcelle PRL, qui est destinée à accueillir une résidence mobile de loisirs ou une habitation légère de loisirs, est aux yeux de la loi un « terrain non bâti », ce qui implique une taxe foncière peu élevée pour le propriétaire. Si celui-ci ne paye pas de taxe d’habitation, il doit cependant s’acquitter de la taxe de séjour, dont le montant, calculé à partir d’un taux fixé par la municipalité, varie d’une destination à l’autre – l’attractivité de la destination où l’on s’installe influe sur le montant de la taxe de séjour.

Outre les taxes, le propriétaire de la parcelle doit aussi s’acquitter de charges diverses comme les frais de gardiennage et d’entretien, qui coûtent environ 60 à 90 € par mois. A cela s’ajoutent les frais d’assurance.

Eponger les taxes et charges en louant son mobile-home ou HLL

Quand on est propriétaire d’une parcelle PRL, non seulement on bénéficie des prestations et équipements du parc mais surtout on jouit d’une grande liberté quant à l’utilisation de ce terrain et du logement qui y est installé. On peut notamment y venir quand on veut, avec des amis ou en famille. On peut aussi le prêter à qui on veut, du moment que la personne s’engage à respecter le règlement intérieur de l’établissement.

La loi permet aussi au propriétaire de louer son mobile-home ou sa HLL quand il n’y est pas, une bonne manière d’éponger les taxes et charges. A noter que le propriétaire rédige librement son contrat de location, et qu’il n’est pas tenu de commissionner le gérant du parc résidentiel ou de passer par un intermédiaire.

Faire du PRL sa résidence principale : une bonne affaire ?

Les mobile-homes et les chalets en bois, ou autres HLL, sont des alternatives nettement plus économiques aux résidences secondaires classiques, dont les charges (entretien, assurance, remboursement, fonctionnement…) représentent 2 à 4 % de leur valeur. Qui plus est, leurs propriétaires doivent s’acquitter de la taxe d’habitation, de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Si certaines familles achètent des parcelles en PRL ou des HLL pour en faire leurs résidences secondaires, d’autres tirent profit des avantages de ces biens et en font leur résidence principale et même fiscale. Pour info, un mobile-home ou un chalet où l’on résidence pendant quatre ou six est considéré comme occupé à titre de résidence secondaire ; le logement devient aux yeux de la loi une résidence principale quand on y passe plus de huit mois par an.